Lundi
L'homme-orchestre
L’idée est bonne, de Funès y est bon, mais ça part un peu dans tous les sens à partir d’un moment. Comment expliquer que tout se passe bien jusqu’au moment ou un évènement d’un tel contraste survient ? Un rebondissement repêché un peu trop loin pour être crédible…On dirait presque que le tournage a été lancé sur la base de quelques bons gags, mais qu’une fois ceux-ci épuisés, on a raccommodé comme on a pu, et c’est dommage.
Mardi
Hamlet Première partie (comme ce film dure quatre heures, on l'a vu en deux fois ; voir les détails ci-dessous)
Mercredi
Hamlet
On ne peut guère accorder à ce film plus que le crédit de son véritable réalisateur, à savoir Shakespeare. La représentation est certes de taille, et les textes magistralement interprétés, de telle sorte qu’on croit rêver le film, et les sentiments crient à la vérité. Hélas, une bonne partie de toutes ces vertus vient de Shakespeare. Il n’y a aucune adaptation : le film tout entier n’est que la pièce jouée par de bons acteurs et filmée dans de grands décors. Saluons tout de même la performance de Brannagh, qui endosse le double-rôle d’acteur et de réalisateur.
Jeudi
Le Pactole
Dans ce nouvel opus de sa grande saga critique de la société, Mocky introduit (à nouveau) une post-synchronisation exécrable, à l’instar d’ailleurs des policiers qu’il y met en scène. Mais il est également coutumier de ce fait. Et puis décidément, on ne cessera jamais de parler de trame quand on regarde les films de cet auteur : il en est sorti d’une pour rentrer dans une autre, les nuances n’étant apportées que par les acteurs, différents mais tout aussi talentueux. On remarquera ainsi un des rares rôles de Patrick Butot, alias Patrick Sébastien, lequel ne joue vraiment pas si mal qu’on pourrait le croire. A part tout cela, il n’y a rien qui ne serait redondant de mes dernières critiques, je concluerai donc en disant que pour une fois, la fin est heureuse, et ça fait du bien !
Vendredi
Chercheuses d'or de 1933
Difficile d’apprécier un film si démodé. Visage des acteurs, comportement des acteurs, manière de s’exprimer, et évidemment musique : chacun de ces éléments joue une note dans la mélodie du mal vieilli. Et c’est très dur d’en dire plus, car ce n’est pas tant un film que la tentative – réussie, par ailleurs – de mélanger de la musique de l’époque avec un scénario assez pauvre. Je m’en tiendrai donc – hélas – à ça, de crainte de perdre toute objectivité.
Samedi
Planète rouge
Loin d’être une oeuvre d’art et de cohérence, l’ambiance de ce film lui a quand même valu que je l’aime un peu plus a posteriori. Mais je ne démordrai pas du fait que le scénario est naïf (la Terre meurt en un siècle, le héros survit miraculeusement, la mission est accomplie alors que 75 % des effectifs sont décimés…). C’est dommage car il semble que l’ambiance aurait pu être encore meilleure si on n’avait pas fait mourir le seul philosophe de l’équipe (il dit la plus belle phrase du film, mais c’est aussi la seule qu’il a le temps de faire). On ne passe pas loin du gâchis total et ça sent fort le petit budget.
Dimanche
Beyond Borders
Une critique détaillée de ce film est à venir, c’est pourquoi je m’abstiens d’un commentaire succinct pour le moment.
[…] suite ? Un remake ? Ni l’un ni l’autre. La seule analogie au film précédent est le couple que l’on retrouve. Pour le reste, le scénario est bien plus décousu, et il […]