Un poème simple mais qui tient bien la… forme.
Crédit illustration : Flight of White Bird, par RHADS
D’aucuns se demandent pourquoi je ne poétise plus
Et trouveront sans doute ces lignes un peu fades
Mais la réponse est aussi simple que la cause :
je vais bien, et n’ai pas besoin que la prose,
sur le champ, là, me serve d’escapade.
Pas de souci, goutte à goutte le ru
de l’idée coule mais ne s’endort.
Il n’y a pas de bouton d’or
Pour rendre mon art fort.
Je vous offre ce poèmillon
En forme d’ailes et de papillon
En forme d’elles dont c’est le temps
Dont c’est le printemps des hirondelles
Mes paroles pareillement s’en iront d’elles-
mêmes quand je perdrai ce simple sentiment
De devoir étaler des mots sur de grandes surfaces
Et quand je céderai aux doléances de plus tristes faces.
Laisse donc au loin les tristes faces, le printemps ne se soucie guère de ces augures hivernales.
C’est bien vrai ! Mais il faudrait pour le confirmer que les nuées d’une mousson précoce s’en fussent.
la poésie sourit aussi au poète qui sourit; j’aime la forme et le contour donné à ce poème ignorant la tristesse tout en la servant comme une simple cause et la décrivant comme une simple chose sous couvert d’une joie indicible mais qui se raconte tout de même sur les ailes d’une hirondelle inoffensive et naïve.
Quand le commentaire est meilleur que le poème… Merci ! Je m’en vais maintenant sautiller à tire d’ailes.
😶😊