Des alexandrins tirés de ma prochaine nouvelle. Ça reste assez lisible sans contexte.
PS : si vous appréciez mon travail, un like ou un commentaire (ou un abonnement !) aide à me bien faire référencer !
Référence pour l’artwork : Kinga Britschgi
Si un jour des questions portant sur vos deux villes
Sont levées sans réponse, et vous rendent fébrile,
Pensez qu’en Amaranthe, ainsi qu’en Canaranthe,
Se tenait jadis là, en fait de vos cités,
Un grand rassemblement de sources différentes
S’activant tout le jour à tenir un chantier
C’est leur destin qu’ils jouaient, et le vôtre en même heure
Quand le jour où fusa le fruit des ouvriers
On fit du puits un leg aux pauvres bâtisseurs
Le beau dispositif devint un bidonville
Un sordide ghetto, une guerre civile
Qu’une digne lignée décida gouverner
Dynastie hiérarchique d’un pouvoir anarchique
Asseyant son pouvoir, eut le peuple en dédain
Lequel, de désespoir, construisit ses foyers
S’enfermant dans la chose qui était magnifique
Qui promettait qu’enfin, l’on put fuir son destin
De promesse en prison, de science à déraison
L’Homme fit de tout Homme sa propre dérision
Transformant l’énergie en barreaux de prison
Et la laissant sans vie s’échapper à foison
Laissant fuir son futur à travers tous ses murs
Le savoir seul perdure à l’abri des cœurs purs
Cherchez, toujours cherchez que dans cette charpente
Un jour puisse jaillir la glorieuse Élyranthe