À la chaleur sèche et parfaite du crépuscule
Succède la genèse suante d’un feu de feuilles
Au chalumeau chamarré du brasier ridicule
Se compare concupiscent le ciel noir d’écueil
À la façon dont un épervier perdu perché
Sur le haut d’un arbre pour le contempler
Considérerait avec intérêt ce spectacle flammeux
Je m’accoude au chambranle et le regarde heureux
On me crie de descendre : rester est dangereux !
Je m’écrie que des cendres, on n’en fera que d’eux
Les insouciants sont invincibles, donc laissez-moi m’insoucier
Les innocents ignifugés, donc laissez-moi, par pitié
Le feu ? On est en août,
…alors…
Let the rain put it out.*
* Laissez la pluie l’éteindre.