Quelques paragraphes pour détailler la manière dont j’écris une critique. Rien de bien folichon mais je me disais que cela en intéresserait certains. C’est pour cela que l’article sera présent dans le menu en haut de page.
Quatre-vingt-dix pour cents du texte d’une critique me vient à chaud ; je le rédige sous forme de brouillon juste après le visionnage. Sur papier. C’est à ce moment-là que je m’occupe de la mise en page grossière de mes idées (je peux avoir en tête d’un à cinq ou six « gros détails » sur un film, autour desquels je veux m’exprimer tout particulièrement).
Le brouillon va également s’enrichir des informations culturelles que je juge bonnes à savoir pour mon lecteur, surtout quand il s’agit de contextualiser la création d’un film. Cela peut prendre la forme d’anecdotes. Certaines sont issues de ma propre culture, mais la plupart du temps je puise dans la mine d’or de l’onglet « Trivia » dans IMDb.
Je vais ensuite laisser reposer ce brouillon pendant un à sept jours. Après quoi je le rédige sous la forme d’un autre brouillon, mais cette fois-ci sur le site. L’hebdo prend forme. A ce stade, je peux rajouter d’autres détails auxquels j’ai pensé entretemps, mais je vais surtout affiner ma rédaction, en enlevant ce qui est inutile ou en reformulant ce que j’avais écris d’incompréhensible. Les dix pour cents manquants vont arriver aussi. C’est ma perception à froid, souvent marginale mais qui a toujours une petite influence. Elle va généralement réfréner mes élans verbeux et exaltés, à moins que l’oeuvre m’ait tellement marqué dans un sens ou dans l’autre qu’ils sont encore valables.
A ce stade, je peux me rendre compte que ce que j’ai à dire d’un film peut valoir le coup sous la forme d’une critique détaillée, qui elle va avoir droit à un article à part.