Un hebdo très déséquilibré qui mêle des ratés à des étrangetés avec pas mal de films revus aussi. :-s
Le lundi, j’ai foui…
La Nuit et le désordre
Jean Gabin – Peu à dire d’encore une exploitation policière des attraits de Gabin dans un rôle psychologique. Dans sa précipitation à mener ça à bien, c’est même plutôt un ratage.
Le mardi, j’ai foui…
Alice au Pays des Merveilles
Le mercredi, j’ai foui…
King Kong contre Godzilla
King Kong – Une étrangeté cinématographique, un navet grandiose qui par un miracle de la collaboration nippo-américaine accède aux hautes sphères de la combinaison entre la médiocrité incroyable des effets spéciaux, des acteurs béats et un scénario qui aurait pu être écrit par un enfant de dix ans. Il suffit de citer la scène où Kong endormi est transporté en ballons. Pas en zeppelin : en BALLONS. Deux cents mille dollars pour faire mumuse avec des jouets, pourquoi pas…A voir une fois dans une optique culturelle. Et puis l’oeuvre a le mérite d’être la toute première tentative de blockbuster.
Le jeudi, j’ai foui…
L'Argent de la Vieille
Film en langue italienne – Un joli mélange entre une illustration chauvine de la culture italienne, avec un jeu de cartes qui est au cœur de l’intrigue aussi bien que du patrimoine du pays, une comédie qui rit vraiment de tout – de l’amour comme de la mort ou de l’argent – et un scénario diablement bien pensé. Il y a une mise en opposition frappante entre le monde des chiffres, avec ces millions autour desquels gravitent l’espoir des uns et l’obsession des autres, et le monde des lettres qui fait aussi bien l’analogie avec l’inculture des protagonistes qu’avec l’ingéniosité d’un bon script fourré de gags et de double-sens. Une magnifique comédie si l’on ne craint pas les œuvres non prédestinées à l’étranger où les autochtones beuglent beaucoup, qui n’en demeure pas moins un extrait véridique et concentré de la mentalité artistique italienne.
Le vendredi, j’ai foui…
Au fil du temps
Film en langue allemande – Le style de Wenders s’affirme-t-il ou s’étiole-t-il ? Difficile à dire lorsque, dans une période clé du cinéma allemand qu’il dépeint si bien, il prend sa caméra pour dénoncer longuement les phénomènes d’actualité de petite ampleur. Mais si l’histoire est belle et pleine de sens à la base, quelle idée d’en faire un film si long ? D’un film digne de l’ancienne génération dont le réalisateur regrette visiblement le déclin, on passe à une vraie perte de temps devant son écran.
Le samedi, j’ai foui…
H2G2 : le Guide du Voyageur Galactique
Le dimanche, j’ai foui…
La Machine à explorer le Temps