Le lundi, j’ai foui…
Gas-oil
Jean Gabin – Peut-être un des innombrables spécimens de films charnière…Une fin heureuse, un Michel Audiard au mieux de sa forme et d’excellents acteurs pas forcément renommés pour présenter un bon vieux road-movie d’antan, une histoire franchouillarde rustique mais pleine de douceur.
Le mardi, j’ai foui…
Le mercredi, j’ai foui…
Riding the Bullet
Film tiré d’une oeuvre de Stephen King – Plutôt spécial…D’entrée de jeu ou presque, le film élimine son besoin en cohérence. On pourrait pourtant croire que c’est un des éléments cruciaux d’une oeuvre du septième art. Mais Riding the Bullet prouve le contraire. Le déroulement de l’histoire se fait avec d’innombrables petits flashbacks, avec pour but évident de faire s’identifier le spectateur au personnage central qui est plus ou moins décrit comme fou. On peut légitimement reprocher aux personnes qui ont eu cette idée d’avoir voulu faire perdre complètement le fil du récit à qui s’y intéresse. Mais la réalisation est correcte ; il aurait fallu des bavures grossières, en fait, pour que cette manière schizofrénétique de mettre en scène soit vraiment intenable.
Le jeudi, j’ai foui…
Agostino
Film en langue italienne – La volonté était certainement bonne et louable de faire un film qui tente d’interpréter les sentiments d’un enfant qui grandit – un adolescent, au sens étymologique du terme -, en 1962 en Italie. Il fallait en plus un jeune acteur qui sache tenir le rôle et Paolo Colombo y parvient très bien. Mais la réalisation est trop prétentieuse : la voix off traduit des émotions qui sont à côté de la plaque et le scénario est d’une opacité dangereuse qui s’additionne à la post-synchronisation bien évidemment déplorable et au jeu médiocre des interprètes périphériques.
Le vendredi, j’ai foui…
Filles perdues, cheveux gras
Film musical – Sous ce titre peu attirant se cache une autre de ces perles éminemment artistiques qui se terrent dans les recoins les plus inattendus du cinéma. Et l’inattendu, ce film sait jouer dessus ; il sera la source de fous rires soudains chez plus d’un. Ça part un peu dans tous les sens, ce qui du point de vue du spectateur est négatif, mais objectivement, c’est surtout une preuve du talent dans la régie qui a su s’amuser à tout. Et puis il autorise enfin à se distraire avec un drame, à s’éclater dans l’humour noir sans pour autant verser dans l’excès contraire et malsain.