Lundi
Tout ça ne vaut pas l'Amour
Bien que de 1931, ce film est en avance sur son temps car il met en scène la modernité grandissante comme si c’était vraiment un évènement majeur (difficile de le réaliser quand ça passe par des auto-écoles et la TSF) et s’illustre par une chute étonnante ou tout n’est finalement pas rose pour tout le monde. Le jeu des acteurs y est presque moderne, là encore, et le propos est en tout cas fascinant.
Mardi
Man of the Year
Bien que très américano-centré et donc abstrus pour le public européen, ce film a le mérite de présenter Robin Williams sous son meilleur jour et de révéler ses grands talents de comédien quand il a un bon texte. L’idée est bonne est sa mise en scène est crédible malgré sa folie. En revanche, le rôle d’autres personnages en est négligé et devient légèrement incohérent. Mais le film est sinon très réussi et distrayant, et donne à réfléchir sur la technologie.
Mercredi
Expendables : Unité Spéciale
Si le film s’annonce a priori un film d’action correct, aux côtés sentimental et violent mélangés et dosés, il se révèle ensuite bien ennuyeux, dépourvu d’âme et ne se vantant que de la diversité des armes et des combats. Sans morale, les résurrections et repentirs aberrants poussent l’oeuvre au ridicule. Un véritable gâchis de Stallone.
Jeudi
Les deux Visages du docteur Jekyll
Un des films de Jekyll et Hyde les plus aboutis, où le texte toujours magnifique l’emporte sur l’horreur, la violence et le mélodrame d’autres opus. L’interprétation des répliques par les acteurs est parfaite, dosée même à la britannique. Il n’y a pas de surprise dans le scénario est la musique est parfois un peu excessive mais le cynisme de Hyde, profond et pervers, est grandiose.
Vendredi
Soleil Trompeur
A première vue surtout axé sur l’ambiance et assez superficiel, ce film nécessite pourtant toute l’attention du spectateur sur certaines scènes-clé qui révèlent combien il est profond. Et même en étant immergé dans l’oeuvre au maximum, on manque des éléments extrêmement importants. Fort en dualités politiques et double-sens sentimentaux, ce film rend honneur au cinéma et aux acteurs russes avec un aspect trompeur et très bien réalisé.
Samedi
Dimanche
Tenue correcte exigée
On imagine facilement le cauchemar que doit être ce film pour les spectateurs étrangers et ceux qui le leur sous-titrent, tant il est dense. En plus de nécessiter une compréhension immédiate, il exige qu’on suive le déroulement de l’intrigue toujours plus fourmillante où le dénouement progressif est une vraie libération. Le texte est beau, les gags instantanés et pétillants, et la morale à peine sous-jacente. Dur à faire et bien fait.