Lundi
Diamants sur canapé
Aurait été bien si tout n’avait pas été fait pour mettre en valeur une Audrey Hepburn de toute manière crédible dans un rôle assez complexe et diversifié. Riche en rebondissements mais relativement banal au final. La couleur sur un film si vieux met en revanche l’accent sur un ambiance peu commune.
Mardi
Noel
Aussi bizarre que puisse paraître ce titre visiblement hérité du français sans raison valable et justifiant la faute d’orthographe, le film en lui-même est un bel enchaînement de petites histoires romantiques et dramatiques de différents niveaux d’intelligence, de réalité et de complexité. Comment prétendre ne pas aimer le mystère de certaines de ces courtes narrations que tout peut justifier, du surnaturel aux coïncidences ? Plus triste que distrayant, ce film amène à réfléchir sur tout ce que Noël engendre et comment.
Mercredi
L'effaceur
Mettre en scène Shwarzy, c’est devenu « faire un film d’action qui ait de la classe et des moyens et des armes et de l’action, et pis si on pousse ça au ridicule ». Ridicule, ce film l’est de certaines scènes désastreuses. N’oublions pas le trait d’esprit balourd et devenu un standard signé Arnold pour conclure.
Jeudi
La machine à voyager dans le temps (2002)
Bien que fourmillant d’incohérences temporelles (comment se passer de ces incohérences quand on joue aux paradoxes temporels ?) et technologiques, ce film est une vision originale de l’oeuvre (presque) visionnaire de H.G. Wells, jonglant sur trois représentations temporelles distinctes qu’il faut savoir (re)constituer. Pas de véritable performance technique ou de la part des acteurs, mais un film grandiose de tristesse soudaine.
Les Ballets écarlates
Faut-il s’entraîner à dégouliner de dialogues si mal récités ? Encore une mauvaise passe pour Mocky, entre deux perles. Ni distrayant ni révélateur ni tellement pamphlétaire, à éviter si ce n’est pour connaître exhaustivement l’art mockyen.
Vendredi
Quatre de l'infanterie
Très ennuyeux et plein de longueurs, c’est certain. L’histoire n’est pas captivante et les acteurs ne font rien pour y changer, c’est sûr. Les réalisateurs de l’époque ne devaient pas non plus avoir réalisé que « film parlant » voulait dire « avec des dialogues ». Mais la technique pour simuler les combats est en revanche fascinante : le moyen d’envoyer de la terre à une telle hauteur dans le ciel après une explosion est mystérieux. Dommage que cela soit le seul point fort de cette oeuvre.
Samedi
2010 : l'Année du premier contact
Alliant la vision vieillotte du futur aux mille boutons multicolores et aux conquêtes spatiales avec le mystère d’objets célestes incompréhensibles, ce film séduit par ses cachotteries, bien que parfois excessives, qui laissent une grande place à l’interprétation. Un beau rêve où l’exhibition technologique n’est heureusement pas trop présente. Une belle suite à l’Odyssée de l’espace.
Dimanche
La Ligne verte
Dans une mise en scène émouvante du roman de Stephen King, La Ligne Verte frappe par la contextualisation perfectionniste du monde de la prison où la performance des acteurs s’y dispute avec la force des dialogues tellement réalistes qu’on croirait y être. Dans cet univers de souffrances si bien dépeint, chaque facette est exacerbée au maximum : colère, méchanceté…même dans le plus petit plaisir, on revoit la vie de l’époque, si tant est qu’elle était vraiment ainsi. Alors y ajouter du surnaturel, qui est sous sa forme brute dans le livre, et ici sous une forme plus transcendante et miraculeuse, tient du rêve éveillé. Sans morale, La Ligne Verte est à prendre au pied de la lettre si on veut le vivre, au risque d’en subit les désagréments émotionnels.
[…] La Ligne verte […]
[…] La Machine à explorer le Temps […]