Lundi
Rango
Cela fait du bien de voir que les dessins animés intelligents ne sont pas morts avec la naissance du Roi Lion. Pour une fois, « pour les parents comme pour les enfants » est une expression qui peut s’appliquer de manière justifiée, car l’histoire est drôle et simple comme l’aiment les plus jeunes, mais pour les critiques un peu plus élaborés, il reste les dialogues d’une certaine richesse dans lesquels on peut être satisfait de voir plusieurs gags pas forcément scatologiques et pas forcément destinés au jeune public.
Mardi
L'homme bicentenaire
Mercredi
Running Man
(Note personnelle : un des rares films, peut-être le premier, que j’aie vu après avoir lu le livre qui l’a inspiré. Je suis également un gros lecteur, mais il semblerait que ces deux arts ne se rencontrent qu’occasionnellement à travers mes goûts.)
Sans parler du fait que l’ambiance du film est bien dans l’esprit du livre malgré ses nombreuses reformulations cinématographiques, on peut constater que pour une fois, on a adopté Schwarzenegger pour son aptitude à bien interpréter un rôle et pas pour ses muscles. Il en résulte un certain plaisir de le voir évoluer dans un film assez bien ficelé. Les effets spéciaux auraient été justifiés, mais il ne tombe pas dans cette facilité : de quoi le rendre un peu plus crédible.
Jeudi
Bonsoir
A quoi bon se moquer des gens quand on peut s’en Mocky ? Surtout quand ce dernier fait dans la finesse, et dans l’analyse d’un travers rare poussé au paroxysme de la caricature par Michel Serrault, toujours à l’aise quel que soit son rôle.
Vendredi
La Mutante
Dommage qu’on se croie à la fin des années 1970 autant par le thème que par la technique. Un pseudo-film d’horreur aux multiples incohérences où rien n’étonne. C’est du gâchis d’y mettre Ben Kingsley. Ça partait d’une bonne intention, espérons qu’elle sera mieux mise en scène lors des suites.
Samedi
Hello Dolly!
Les américains sont incapables de rater une seule de leurs comédies musicales. Alors avec Gene Kelly aux commandes, ça décoiffe. Dommage que chorégraphie et chant soient dissociés, et arrangés aux dépens de l’histoire, qui court d’un personnage à l’autre sans but précis. A cause de cela, le film ne fait que frôler le chef-d’oeuvre.
Dimanche
Un idiot à Paris
Un standard de la naïveté au cinéma, dont il est pourtant difficile de se lasser. Elle nous ramène en enfance, où la tour Eiffel était quelque chose de vital, de magnifique et de représentatif de la plus belle ville du monde. Elle oppose l’univers citadin et l’univers campagnard dans un feu d’artifice de différences si criantes qu’on se demande comment elles ont pu se rencontrer dans une même oeuvre. Lefebvre est l’idéal mélange des deux, et sa bêtise la frontière le long de laquelle il marche.