Cette semaine diffère des semaines cinématographiques classiques à deux reprises : par sa pauvreté et le fait que tous les films vus ont été revus.
Vendredi
Starship Troopers (voir la critique détaillée)
On ne sait pas où sont allés les sous qui ont été nécessaires au tournage, le scénario est candide et mièvre, mais le portrait que le film fait du futur est très cohérent et crédible, et la manière dont se déroule la guerre elle-même est très plaisante. Plus que distrayant.
Samedi
The Fountain (voir la critique détaillée)
Le monde que le film propose a beau ne pas être reluisant et conduire à la frustration, il est tellement puissant (répétons-le) que le spectateur pourrait gober n’importe quoi. La définition de ce film tient en trois mots : adorer sans comprendre.
Dimanche
The Island
Voir sa compréhension évoluer avec le personnage, n’est-ce pas l’idéal pour suivre le fil du récit ? Surtout quand une Scarlett Johansson et un Ewan McGregor stupéfiants dans leur naïveté constituent son noyau. Des firmes ultra-puissantes et corrompues, on ira dans le désert américain où la modernité n’a pas survécu, pour finir au L.A. high-tech de l’an de grâce 2019. Regrets : en bon thriller, The Island contient beaucoup de violence et les scènes caméra au poing sont longues et multiples. Il eut été judicieux de plus appuyer sur le côté psychologique, dont le potentiel est grand. Mais on peut toujours le considérer comme un film de science-fiction correct, d’autant que la « modernité » telle qu’elle est dépeinte est assez cohérente et pas excessive.