Fini. A ‘pu.
C’est vrai ?
Oui.
AAAAAAAAAAH mais pourquoi ?
Parce qu’environ 0,7% de mes lecteurs vont être concernés par cette annonce et qu’une proportion encore inférieure va réellement faire “AAAAAAAAAAH mais pourquoi ?”. Non, faites pas semblant. Siouplé.
C’est avec les cinébdos (et rien qu’avec eux) que j’ai commencé le blog en août 2014. Il a vu leur évolution en se transformant de son côté : de nouveaux formats y sont apparus en janvier 2018, et depuis le début d’année 2020, la cartographie de fiction s’y fait aussi une place comme j’y consacre beaucoup de temps et que j’ai envie que Quantième Art demeure un endroit où je parle par pure passion.
Cela fait quelques mois déjà que les cinébdos, avec leur rythme hebdomadaire, ont pris pour moi des airs de date butoir : je ressens le besoin de toujours publier un article entre deux cinébdos par peur d’ennuyer, ce qui me met la pression pour produire d’autres articles et me démotive parfois de faire autre chose.
Oé, c’est nul. D’autant plus que les cinébdos n’ont plus leur place sur Quantième Art. En mai 2020, à cause notamment de mes articles de vulgarisation linguistique, ils ont constitué 0,7% de mes vues ; il se peut même qu’ils restreignent la fidélisation du reste de mon audience, plus friande de qualité que de quantité – une attente bien légitime. Le formatage des cinébdos, c’est près d’une heure par semaine que je peux débloquer à cette fin en me libérant de la pression. Supprimer le format m’a donc semblé la meilleure option.
Mais alors tu arrêtes les critiques cinéma ?
Non ! J’ai perdu l’enthousiasme de les mettre en ligne sous ce format, mais pas de les écrire. Arrêter de publier les cinébdos, cela veut simplement dire que je vais davantage séparer ma production écrite grâce à différents supports. Ainsi, vous ne les trouverez plus sur le blog, mais je continuerai de les publier sur SensCritique et Allociné. En vous abonnant à l’un de ces profils (ou aux deux !), vous ne perdrez pas une miette de mes chroniques.
Je suis actuellement à la recherche d’un moyen d’afficher mes critiques les plus récentes dans la barre latérale du site. Si, par un concours de circonstances étrange, vous lisez cet article trois mois après sa sortie et qu’elles y sont, c’est que j’ai eu un éclair de génie. À défaut, vous remarquerez que j’y ai au moins ajouté les liens vers mon SensCritique et mon Allociné.
Je continuerai également de publier les cinémavis sur le blog (les chroniques détaillées sur un film que l’envie me prend parfois de rédiger). Le cinéma est la plus ancienne de mes passions et n’est pas près de faner !
J’espère vous retrouver sur des articles qui seront un peu plus rares mais d’autant plus passionnés et (du moins je l’espère), meilleurs encore !
Un blog qui contient des articles écrits par passion reste le meilleur à mon sens, si pour toi c’était trop et que tu y perdais plus que tu n’y gagnais alors autant arrêter et te laisser le champ libre pour autre chose 😊
Merci pour ton retour ! Ce n’est pas d’entière gaîté de cœur que je mets fin à une série qui a duré six ans, donc il signifie beaucoup. ^^
Ce que je comprends totalement, mais peut-être que c’est l’opportunité de créer de nouvelles choses 😉
Tu ne crois pas si bien dire ; rendez-vous au prochain article. :þ
Moi perso je vais pas mentir, c’est surtout tes articles langues et parfois litté qui m’intéressent, mais j’étais toujours content de lire un autre avis sur un film que j’avais vu. Mais je ne suis pas un grand cinéphile, hélas, inculte quasi total sur le sujet 🙁
Cependant, si j’avais les moyens, franchement, je ferais du cinéma de qualité. Je prendrais un pseudo, genre Mstislav Börgöy-Kuzmundurov, cinéaste russo-mongol, et je ferais un film de 3h sur la mélancolie des tanneurs de peaux de yak dans la Mongolie post-soviétique. 3h et 3 plans fixes en noir et blanc, dont un sur les viscères à l’air d’une dame, manière d’interroger sur la place de la femme et de souligner la catharsis toute oulanbaatoro-yako-freudienne de cette critique sociale de bon aloi.
J’introduirais sans doute des trucs fous, genre des personnages, par ex un jeune désœuvré alcoolique qui irait taguer la statue de Gengis Khan locale, par rébellion. Mais ne nous emballons pas !
Inculte en cinéma, toi ? Je me gausse davantage qu’un flou, fût-il artistique, à la lecture de cette énormité.
Merci pour le fou rire en tout cas. x) Je vais t’appeler Mstislav Börgöy-Kuzmundurov à partir de maintenant, si ça ne te dérange pas.