Dans les cinébdos, je compile mes critiques sur les films vus dans la semaine. 📚 🎥
Sommaire
Vidocq (Pitof, 2001)
Alice n’est plus ici (Martin Scorsese, 1974)
Intacto (Juan Carlos Fresnadillo, 2001)
Un cœur ailleurs (Pupi Avati, 2003)
Clash (Mohamed Diab, 2016)
Incassable (M. Night Shyamalan, 2000)
Image d’en-tête : Vidocq ; films 206 à 211 de 2019
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Lundi : Vidocq (Pitof, 2001) « Thématique : Gérard Depardieu »* |
(Spoiler : je me sens un peu tout seul à trouver ce film bien.) Pitof, tel Frédéric Auburtin qui dirigea Depardieu un an après avoir collaboré sur L’Homme au Masque de Fer, avait travaillé sur les effets visuels d’Alien: La Résurrection en 1997. Amusante coïncidence qu’il prenne lui aussi Depardieu sous son aile dans un rôle bien français, n’en déplaise aux puristes de la forme, & qu’il ”refonde” l’Homme au Masque de Fer à une révolution d’écart – le ”vrai” étant mort en 1703, celui de Pitof devait être une sorte de Phantom of the Opera visuel plutôt que musical.
Les effets visuels en tout cas sont bien au rendez-vous sous la main d’un des pères du xénomorphe : contraste maximum, caméra numérique, fluidité magique, & voilà le Paris révolutionnaire teinté au pigment de rêve. C’est une délectation visuelle sans fin ni faille qui nous fait oublier qu’il doit exister un caméraman ; on ne saurait s’expliquer autrement la pureté de cette photo qu’en disant la caméra dotée de sa propre volonté.
Par moments, c’est un peu tout ce qu’il y a dans le film : une photo. Un lien graphique puissant mais esseulé, qui pourrait gagner à l’étoffement du monde sonore ou une recherche moins marquée de l’image marquante. Dans ce décor de fantasy se meuvent des personnalités toujours au bord de l’anachronisme, puisant un caractère bien trempé dans les eaux d’une Seine dystopique, quasiment steampunk. Les visages émergeant des ombres jaunes n’ont plus d’humanité que ce qu’on se force à reconnaître en eux, des indices à contre-courant de l’histoire qui les y hameçonne plus ou moins.
La diction est soignée, les manières horripilantes – ce tic de toujours s’éponger le même endroit du visage, entretenu par Jean-Pierre Gos à qui l’on attend que Dussolier fasse une remarque, est de haut rang parmi les tics au cinéma (sûrement pas loin derrière le cracheur d’Alan Parker dans Birdy). Depuis la ”Galerie des Feux” courant sous Paris chez les souffleurs de verre jusqu’aux combles d’un laboratoire d’alchimie, Vidocq crée son propre genre interlope, saturé de couleurs & atemporel, se tenant là comme une créature de bobines loin dans les couloirs du septième art, où les lumières sont des lampes à huile & que l’on farfouille dans du papier en matière d’archives.
Délirant & beau, Vidocq tient la route & devrait satisfaire aussi bien les adeptes de fantasy que d’Histoire ou de déviance filmique, malgré sa légère tendance au sensationnalisme & une once de confiance superflue dans son style. Pitof fera Catwoman ensuite, peut-être déçu du potentiel féminin sous-utilisé de son héros. Mais c’est une autre histoire.
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Mardi : Alice n’est plus ici (Martin Scorsese, 1974) « Thématique : Jodie Foster »* |
(Attention : cette chronique est remplie de références… anachroniques. Âmes sensibles s’abstenir.)
”What is it? Is it a movie?” Une question posée par le personnage d’Ellen Burstyn à son mari, homme semi-fruste dont Scorsese aurait voulu qu’il apparaisse un tiers du temps total à l’écran. Ses dix minutes finales ne sont pourtant pas réductrices, car s’il est réduit à quelque chose, c’est à des extrêmes mous qui nous font effectivement nous demander si nous voyons un film.
C’est pour nous, à peine sortis de la surréaliste introduction, une immersion dans les conflits perpétuels que va interpréter Ellen Burstyn. On a de la chance qu’elle soit expressive & en mesure de donner plusieurs vies à sa langue bien pendue, car ce sont les points forts de l’ouvrage & rien ne la tenait à avoir l’énergie pour ça.
Pour tout dire, c’est elle qui a engagé Scorsese, profitant de l’autorité conférée par sa prestation dans L’Exorciste l’année précédente. C’est à Burstyn aussi qu’on doit un côté prétendûment féminin du film (que la route & les diners effacent en vérité, au point de transformer Jodie Foster, 12 ans, en garçon manqué) mais surtout deux synergies épatantes : d’abord celle qu’elle entretient avec son fils (Alfred Lutter III, enfant acteur au naturel qui décrochera hélas bien vite du septième art) puis celle qu’elle fait naître avec Kris Kristofferson, la force (presque) tranquille responsable que la confiance puisse encore s’accorder dans une vie qui l’a souvent trahie.
Lui est là pour empêcher qu’Alice se croie dans un Thelma et Louise format mère & fils, & apporte avec sa guitare la touche de A Star Is Born qui va bien. Dans ce périple allant de motel en motel comme un Rain Man dont la météo aurait bien besoin, Scorsese nous fait presque espérer la métamorphose de Burstyn, qu’on imagine bien exploser en Pretty Woman.
Pourtant sa transition est douce : elle ne cessera jamais d’être harnachée aux sixties où la vie de couple l’a retenue, mais elle désirera toujours ardemment autre chose & souffrira parce qu’elle comprend, sans jamais nous le dire, le retard qu’elle a pris. Toujours souriante & positive pour son fils, elle se fera rattraper par une éducation qu’elle croyait mener en funambule alors qu’elle était déjà tombée.
Rien, en ça, ne joue vraiment dans l’ambiance formée à grands & longs coups de dialogues millimétrés : c’est un extra. Drôle & plein de sensibilité, peut-être à peine trop absurde par moments, le film laisse entrevoir les cicatrices d’une réduction d’un tiers de sa durée mais l’opération est au-delà du réussi : somehow, tout les organes vitaux sont encore là pour qu’on apprécie les autoréférences, fossiles d’un plan différent & difficile à imaginer meilleur.
Côté histoire, on est sur un degré de symbolique inférieur à zéro, loin de provoquer des palpitations façon Wild at Heart. C’est une tranche de vie rendue à elle-même, rendue fascinante, réelle & bonifiée comme le serait Erin Brockovich par Julia Roberts bien plus tard. Ce sont des visages jeunes de profil, mais blessés de face, & le souvenir d’un père employé chez Coca Cola dont le souvenir remonte à chaque bouteille bue dans le désert californien, & des attachements qui sont aussi douloureux que libérateurs à sectionner.
Si c’est un film ? J’ai tellement aimé que je n’en sais plus rien, tiens.
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Mercredi : Intacto (Juan Carlos Fresnadillo, 2001) « Thématique : Max Von Sydow »* |
Il y a des films qui sont vides. Juste vides. J’ignore si c’est parce que le thème de la chance est imperméable aux esprits cartésiens, mais Intacto est un film qui leur demande énormément d’efforts pour commencer. Car la chance y est réelle. On l’a & on peut la voler, en touchant des gens ou en possédant une photo d’eux.
Déjà là, mon esprit m’arrête : & s’il y a plusieurs photos d’une personne, contiennent-elles toutes la même chance ? Et que cela signifie-t-il de la posséder ; faut-il l’avoir en main ? C’est sans compter que le scénario ne tente absolument pas d’éclaircir pourquoi la chance n’est pas considérée par tous comme quantifiable puisque c’est si facile de la capturer, & le personnage qu’on manipule pour se servir de la sienne est très vite convaincu (BEAUCOUP trop vite) qu’il ne s’agit pas d’un tour de passe-passe, ce qui reste à faire pour le spectateur.
À part le plus important, Fresnadillo explique tout avec un temps de retard & il semble oublier que certaines questions ne sont pas des détails qu’on est censés admettre pour bons, pour peu qu’on fasse l’effort de se connecter à l’histoire. Même ça, c’est dur : Max Von Sydow est le seul acteur qui ait la moindre personnalité. Il tient un monologue de quelques minutes qui l’excuse tout juste de paraître dans ce trafic de chance cherchant à être malsain sans parvenir à rien faire tenir.
D’une police énucléée par une policière amorphe à des magouilles concoctées sans qu’on sache comment par un instigateur dont on ne sait rien, en passant par un brigand qui se laisse recycler sans scepticisme ni prudence ni scrupules, bref : c’est une catastrophe inintéressante qui rappelle beaucoup Cold Souls (Sophie Barthes, 2009), où c’est l’âme qui est matérialisée identiquement, sans contextualisation & avec un soin inexistant pour le minimum de fascination que la narration devrait exercer.
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Jeudi : Un cœur ailleurs (Pupi Avati, 2003) « Thématique : langue italienne »* |
Les Italiens, souvent peu fidèles à leur réputation d’êtres sanguins & fermés, sont particulièrement ouverts quand il s’agit d’aborder des sujets délicats au cinéma. D’être différent, par exemple, parce qu’on est soi-même ou alors aveugle.
Contrepied ou vision fidèle, difficile à dire, quoique la vision d’un père petit bourgeois qui envoie son fils dans le Nord pour qu’il se trouve une compagne est d’une absurdité douce qui peut servir d’indice. En matière de douceur, l’on sera gâté dans tous les cas : Neri Marcorè sert d’interprète à un personnage dont la personnalité un peu autiste n’aura de cesse d’étonner sans surprendre.
Contradiction ? Mais non, vous le connaissez, ce professeur excentrique qui instille sa petite révolution non-violente, celui qui jette les vieux livres & cite du Ovide quand ce n’est pas ”carpe diem”. Polyglotte & infantile, humble & pédagogue, les qualités du personnage m’ont marqué à titre très personnel & je ne peux pour ça que louer le travail de Marcorè. Cela rend son binôme, Vanessa Incontrada, d’autant plus difficile à supporter. Ses intonations sont répétitives, toujours perchées dans les aigus d’une fin de phrase, & c’est par son seul acte de présence qu’elle donne la réplique.
Beau & simple, Il Cuore Altrove est hélas peu mémorable, car il est humble lui-même. Le père est habilleur du pape est c’est là le degré de sensationnalisme que s’autorise Avati pour éviter de devenir une romance frustrante trop tachée de manipulation & de naïveté. C’est peu pour dire que l’amour était aveugle… jusqu’à ce qu’il y voie clair de nouveau.
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Samedi : Clash (Mohamed Diab, 2016) « Thématique : langues du monde »* |
Entre le film et le documentaire, Clash prend la tangente : il devient faux reportage, et pour cause, ce sont deux personnages de journalistes qui sont enfermés dans un van lors des manifestations égyptiennes récentes. Une fiction, oui, mais surtout une reconstitution de faits réels et toujours en cours, au point que le tournage avait attiré de vrais manifestants.
Clash construit son propre petit volcan sur un lac de lave, une heure et demi de pure révolte et de combats à peine mâtinés d’empathie. D’ailleurs, quand c’est le cas, le film surscénarise et se sort de la veine hypnotique exploitée tout du long. La frustration des personnages d’être enfermés dans un van devient la nôtre, obligatoirement : c’est trop exigu pour que des yeux cinéphiles ne fassent pas de crise de claustrophobie.
Les quelques mètres carré du van de police deviennent la seule fenêtre par laquelle on peut observer le chaos, et elle effectue un tri drastique en imposant ses œillères. Le rythme est le plus petit dénominateur commun de ce tâtonnement devenu partial par inexhaustivité, et c’est la captivation seule qui nous retient prisonnier : le van agit comme un vase communiquant avec l’extérieur, échangeant son humanité et ses revendications sans homogénéité comme des fluides.
On se trouve coincé – métaphoriquement cette fois – dans un naturalisme d’actualité qui ne cherche pas à avoir de portée particulière, ce qui lui permet d’atteindre son but de nous faire voir tous ces gens, séparés par la religion et la politique, comme des humains. Un objectif très simple rempli trop simplement : cette tranche choisie d’une révolution qui perdure, que signifie-t-elle ? On se pose la question de l’attachement aux personnages : est-ce une bonne chose de provoquer des émotions avec une poignée de fausses personnes quand c’est tout un vrai peuple qui souffre ?
Le film ouvre des problématiques philosophiques par sa linéarité et ses bornes arbitraires, remettant en cause non pas la place de l’Occident vis-à-vis de l’Orient mais la manière dont les deux communiquent. On se demande si l’Europe n’est pas plongée plus avant dans l’indifférence parce qu’ironiquement, la prestation est trop fine, trop belle.
Se pose alors la question du rôle du film. Et la conclusion à laquelle j’arrive pour le défendre, c’est qu’il ne joue aucun rôle. Ou alors plein, qu’il sert mal. Car comment peut-on se sentir élevé par une violence présélectionnée, qui ne montre que ce qu’elle a envie de voir, et délimitée sans autre chose que les frontières de notre propre altruisme ? Oui, c’est par altruisme qu’on tolère le film, puis qu’on apprend à être fasciné par sa progression.
Si l’on ne donne pas de vocation précise à l’œuvre, on peut s’en servir de lanterne dans la nuit politique égyptienne et commencer d’y voir la retranscription de haute volée d’une société balbutiante, entamée dans la violence plutôt que sur elle, et qui s’éteint avec la douceur d’une fin quelconque – car la leçon est finalement celle-ci : peu importe si un cauchemar doit finir mal du moment qu’il se termine.
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Dimanche : Incassable (M. Night Shyamalan, 2000) « Hors-thématique »* |
Après le Sixième Sens, le quatrième film de Shyamalan était voué à faire partie d’une trilogie (avec Split et Glass) à laquelle peu de choses le prédestinaient encore. Par contre, lui prédestinait apparemment L. Jackson à des rôles de super-héros, le futur Nick Fury jouant ici un certain Mr. Glass – je me doutais effectivement que ce n’était pas innocent.
Instillant la psychose dans sa caméra et bardant son film d’une symbolique aussi évidente qu’inattendue (c’est le fondement de Shyamalan), il ne fait pas attendre la fausse adaptation de comicbook qui s’en vient ensuite, interprétation psychologique des redites de Marvel sous une forme qui marche bien parce qu’elle ne n’attache à rien.
Écrit comme un roman et fort d’un souci machiavélique de l’image, Unbreakable captive et nous résume tout sur la griffe du réalisateur : des enfants bizarres, des coupures presque à contresens, voilà le moteur lancé et il toussote à peine sur une fuite de coïncidences. La relation de couple fragile est là aussi pour rappeler que c’est le gars qui a fait Sixième Sens (ce qu’une bonne vieille affiche s’empressera de nous rappeler également) et j’y vois malheureusement la mise sur la carte commerciale.
Le fait que ce film soit le préféré de Shyamalan parmi les siens tend à me donner tort, pourtant il tient du même principe, de la même ambiance, comme pour rassurer : tout se résout dans des recoins sombres ouvrant sur un gros plot twist. Dans cette catégorie, je ne me vois mettre au crédit d’Incassable que le rythme, osé et bien entretenu.
L’œuvre donne le sentiment d’avoir été imaginée en standalone et finalisée dans l’esprit de la série qu’elle est devenue. Rétrospective certes, mais elle donne sens à l’incapacité que l’on a de glisser son scepticisme dans le visionnage : Shyamalan ne nous laisse globalement pas le temps d’y penser et c’est très bien, mais parfois on est amené à enlever les œillères du standalone, et cela peut demander des efforts de se rappeler que le texte et l’image tiennent largement la route.
* Les barèmes montrent le ressenti et l’appréciation critique. Entre guillemets est indiquée la thématique. Plus de détails ici.
A défaut de voir le film de Scorsese qui me tend les bras depuis fort longtemps, j’ai mis sur ma platine un Kristofferson d’époque qui fleure la country, l’alcool et les motels.
«Vidocq», mmh monsieur aussi à ses Schadenfreuden !
Pour Scorsese, ça correspond tout à fait à son style: des histoires qui ne payent pas de mine, des plans très maîtrisés, et une confiance totale accordée à des acteurs souvent exceptionnels pour transcender leurs personnages et donner cette dimension à un film qui le transformera en oeuvre d’art. Récemment, j’ai vu «Les Nerfs à vif» et je n’ai pas été déçu.
«Incassable»… Faudrait que je le revoie. Étrangement je me souviens très bien de la première partie du film, bonne impression, mais la suite… J’ai dû être distrait en cours de route^^
Que veux-tu dire par Schadenfreuden ? Que je me complais dans l’éclairage ou dans un film globalement mal coté ?
J’ai vu beaucoup de Scorsese par le hasard de thématiques connexes, il faudrait que je plonge mieux un jour.
C’est marrant, Incassable m’a justement distrait en cours de route.
Dans un film mal coté. Le genre de nom que tu ne peux décemment pas lâcher en soirée entre les cacahuètes et le guacamole, dans une discussion pincée et faussement décontractée sur le cinéma, lorsque ton voisin de droite vient de mettre en exergue la dimension anthropologique et existentialiste de «2001 l’Odyssée de l’Espèce» et que ta voisine de gauche meurt d’envie de renchérir qu’on pourrait en dire autant de toute la filmographie de Kubrick.
Là où tu rougis, essayant de dissimuler jusqu’aux tréfonds de ton être une phrase comme «Sinon moi j’aime bien Vidocq/le premier film Astérix avec Sim en Agecanonix» :p
Heureusement que ça ne m’arrivera jamais !
En effet, le gros point positif de vidocq c’est son identité visuelle. Pour ce qui est de Incassable, j’ai appris pleins d’anecdotes, merci beaucoup ! C’est à mes yeux un des cinq meilleurs films de super héros.
Les anecdotes que je cite dans mes critiques, je les tire quasiment toutes de l’onglet Trivia d’IMDb. Je te le conseille, c’est souvent une mine d’or pour se donner un peu de contexte ou pour s’enrichir sur la culture du cinéma !
Tiens, Vidocq compte un peu comme plaisir coupable, du coup…
En fait c’est un peu Vidocq qui m’a donné envie de publier cet article quand je l’ai vu dans ton blog. Alors merci, parce que cet article ça fait un bout de temps qu’il est dans le tiroir caisse et que je n’osais l’en sortir de peur d’être conspuée sur la place publique, avec immolation, lapidation & co…
Ah bah c’est pour mon Top 100 que je me suis fait conspuer personnellement. Tout ça parce que je comptais à la fois mon avis objectif et subjectif !
https://septiemeartetdemi.com/2019/05/17/mon-top-100-cinema/
En même temps le mec qui me sort que son top 100 n’est pas subjectif je lui ris un peu au nez en le regardant de travers ^^
J’avais vu ton top 100, je l’avais commenté d’ailleurs, parce que Premier Contact c’est juste de la bombe
Je suis un peu con.
Pourquoi autant de haine envers ta propre personne!!!!?????
Parce que je m’aime bien d’ordinaire héhé.
Ça y est je suis sur ton groupe discord!
J’ai vu ! Pense à suivre les indications du bot en message privé et tu pourras parler !