Poème (18-10) : Futile futur
Une petite prose. Vous ne trouvez pas que mars peut ressembler à l’automne ?
Une petite prose. Vous ne trouvez pas que mars peut ressembler à l’automne ?
Rien ne pourra jamais empêcher les alexandrins d’être terriblement esthétiques. En voici quelques uns.
À la chaleur sèche et parfaite du crépuscule Succède la genèse suante d’un feu de feuilles Au chalumeau chamarré du
Je me présente, je m’appelle de mon nom Mais si je le crie, personne ne me répond Je suis né
Martyre comme d’un navire un rat Partir comme d’un nadir ingrat Quitter ses pairs, c’est trouver sa voix Oser l’impensable,
La bruine tombe ce jour comme des bouts de ciel, des étoiles fanées qui paresseuses étirent leurs fils en haut
D’un court jet d’encre fraîche au parfum seiché Éclaboussèrent les mots le joli papier D’un cours gênant comme d’un fleuve
Pris dans des limbes au parfum prématuré J’ai maintes et maintes fois considéré Que ma vie avait valeur de mystère