Mes yeux sont perdus, sur cette nouvelle orbite
Où les lignes sont courbes, et l’inerte est en fuite
Les lunes irradient leur noirceur fourbe
La lumière jaillit d’une terre gazeuse
Le ciel est enfermé dans cette planète creuse
Ce monde a connu la mort avant d’être en vie,
Le tort avant la loi, et l’homme, quant à lui,
A pour la première fois vraiment connu son Dieu
Et toutes les erreurs de leurs dignes aïeux.
Je rêve d’un voyage au principe incertain
Une épopée proche, à remettre à demain
Passager inconsenti, de mouvement dénanti
La gravité m’accable, et je n’ai nulle escale
Je rêve du passage
D’un pas au suivant
Car je n’ai pour paysage
Que celui de mon temps.
[…] Quantième Art […]
Mystérieux et envoûtant, il y a quelque chose dans ce morceau de toi qui m’accroche et m’attire.
Oh, merci !
Je ne peux m’empêcher à penser à mon bébé satellite qui prendra sa nouvelle orbite le 21 août. Merci, Ywan, pour ces entrelacs sans gravité.
Merci à toi pour ton commentaire, et bonne chance pour ton satellite. 😉
[…] Et puisque la réflexion d’un poème est très rarement consciente chez moi (comme avec Le voyage dans l’espace ou Je vis sur un planémo mais à l’exception de Vers Guerres par exemple), c’est une […]
[…] Et puisque la réflexion d’un poème est très rarement consciente chez moi (comme avec Le voyage dans l’espace ou Je vis sur un planémo mais à l’exception de Vers Guerres par exemple), c’est […]
Très beau poème