Pris dans des limbes au parfum prématuré
J’ai maintes et maintes fois considéré
Que ma vie avait valeur de mystère et de cœur
Mais j’ai résolu aujourd’hui de ne plus avoir peur
Pour aborder l’existence avec légitimité
Il faut y croire d’un amour inimité
Pour fabriquer sa trame dans l’espace
Il faut savoir trouver sa place
Alors pourquoi souffrir
Alors pourquoi mourir
Alors que l’heure nous fait déjà sourire
Pourquoi alors pleurer
Pourquoi alors cacher
Ses sentiments à ses amants
Pleurer c’est sacrifier
Le cadeau damné
D’une vie méritée
D’une vie avortée
Alors sache, mon père, que quelles soient mes peines
Je saurai voir l’impair, et que je vaille la peine
Une affectivité extrême, une atteinte morale perceptible et une acuité de tristesse, clairement apparaissent dans ces lignes, de celles qui appartiennent aux perceptions intellectuelles des êtres sensibles que sont les artistes en général et les poètes en particulier.
Oui, comme le titre l’indique, j’avais vraiment besoin de l’écrire. Merci mille fois pour ton commentaire !