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L'Amour est plus froid que la mort
Terne et ennuyeux mais malgré tout étonnant replacé dans son contexte. Ce film, qui aurait été en noir et blanc même s’il avait été tourné en couleur, est un véritable puzzle décousu de scènes incohérentes qui, reliées, donnent un résultat cinématographique surprenant. Mais les lacunes en action et en explications rendent hélas le film très pénible…
Samedi
30 jours de nuit
Les films d’horreur polaires, dont la veine est réelle, ont un avantage indéniable pour tout ce qui est du domaine de l’anxiogène : on se sent oppressé, perdu dans le temps. Ce film a exploité ce filon en y ajoutant ses monstres, qui peuvent décevoir de leur banalité qu’on déduit du manque d’informations sur eux, mais qui ont le mérite paradoxal de l’originalité, avec leur système de (sur)vie et leur langue. Le reste du scénario puise surtout ses atouts dans l’absence de tares majeures qu’il frôle pourtant parfois et sa violence explicite mais sobre, contenue. Mais il faut lui accorder une fin magnifique qui casse beaucoup les restes de la banalité qu’on a pu lui trouver.
Dimanche
Atanarjuat, la Légende de l'homme rapide
Un film qu’il est nécessaire d’apprécier dans le contexte de sa conception, auquel cas on ne peut que l’apprécier, d’autant qu’il a une vraie histoire dont le scénario est vraiment bien monté. La technique est étonnante pour un film amateur, et les presque trois heures du film passent très vite même si on se mélange souvent les pinceaux entre les différents personnages. Une perle dans l’histoire du cinéma.