Lundi
Les aventures de Rabbi Jacob
On ne peut pas se plaindre du rythme de ce film ! Presque excessif mais jamais au-delà de la limite supportable, il permet de ne pas perdre le fil de tous les évènements humoristiques qui se déroulent dans une sarabande infernale et comme sans fin. Il se passe toujours quelque chose. Ce n’est pas faute d’avoir choisi différents sujets parallèles, qui se rejoignent sans fatiguer le spectateur. Quand ça se calme, c’est pour céder la place à une référence culturelle ou religieuse très à-propos. Il y a matière à ce que ce soit le film emblématique de de Funès.
Mardi
L'homme bicentenaire
Une réussite des plus totales pour un film qui raconte une histoire de son tout début à sa toute fin, à la manière d’une saga comme Forrest Gump ou L’Étrange Histoire de Benjamin Button. Ici, le récit d’un androïde qui s’humanise est harmonieux de tout côté. Le cours du temps est extrêmement bien restitué et l’évolution du comportement d’Andrew ne pourrait pas mieux être faite. Pour que ce soit si lent et progressif, il faut une maîtrise parfaite du timing dans sa globalité qu’on retrouvera jusque dans les plus petites phrases. Exceptionnel parmi les films de science-fiction, il ne tombe dans aucun panneau, dans aucune contradiction commune aux œuvres de l’esprit si élaborées, tout en s’attachant à des détails puissants. Il n’y a pas de surprise : le contexte est imaginé, mais il est placé dans une histoire qui pourrait très bien arriver, avec un réalisme à couper le souffle sans abus de technologie. Les performances conjuguées de l’auteur original, Asimov, et de celles de Robin Williams et Chris Columbus s’accordent à la perfection. C’est un de ces films pour lesquels on n’est plus sûr de parler du même quand on repense à son début une fois qu’il est terminé.
Mercredi
Predator
Choisissez un Schwarzenegger bien frais. Épluchez le scénario de ses trois derniers films. Mixez le tout avec un zeste de jungle. Saupoudrez de monstre. Accompagné d’un grand verre de naïveté grand-cru 1976 et d’une sauce aux incohérences confites, c’est le repas idéal pour s’ennuyer pendant une soirée d’hiver.
Jeudi
Ville à vendre
Il lui aura fallu beaucoup de petits films sans casting impressionnant, mais c’était visiblement dans l’attente d’offrir quelque chose d’un peu plus spectaculaire à ses spectateurs. Mocky reprend la plume cinématographique de la (science-)fiction et du glauque pour mettre en scène ses fantasmes anarchiques. Et avec la brochette d’acteurs qu’il nous propose, c’est efficace, même si c’est en retard sur son époque.
Vendredi
Le loup de Wall Street
Difficile d’apprécier un film qui prône une ambiance si décadente et désagréable. Il est très difficile d’être objectif sur la réalisation dans ce contexte. Ce qui est en revanche certain, c’est que les acteurs jouent exceptionnellement bien, diCaprio en premier…comme toujours.
Samedi
Dimanche
300
Un drôle de péplum, qui ne cache pas son penchant pour les rivières de sang aux bruitages douteux qui justifieraient la rupture du stock d’éosine dans tout un état américain. Il est adepte d’une saturation étrange de l’image, entre fatigante et intéressante. L’image, par ailleurs, est la pièce majeure du film. Chaque scène est une carte postale. Sous ce paysage hollywoodien, comment justifier que le manichéisme y ait une place aussi réduite ? Une exception parmi les films d’action.
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