Vendredi

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 La Liste de Schindler

Avec une infinie délicatesse dans le traitement de l’aspect profondément humain de ce film, Spielberg donne dans le noir et blanc pour produire une de ses œuvres les plus humanistes. Il est aussi très long et semé de repères de toute sorte qui guident le spectateur comme autant de balises lumineuses dans ces méandres d’émotion. L’utilisation plus que ciblée de la couleur et les éléments récurrents du scénario (lieux, activités…) sont des exemples de ces « mains courantes » cinématographiques qui permettent de suivre l’escalier scénaristique sans risque de chuter. Impossible aussi de manquer les soins pris pour la lumière. La simple lumière de l’image qu’on croirait à chaque fois un exploit isolé, mais que Spielberg réitère plan par plan. Zut. Et évidemment, si on veut faire hommage aux évènements auxquels il fait référence, ce film est LA réussite.

Samedi

 Tout le monde dit I love you

Woody Allen sort à la fois de ses propres sentiers battus extrêmement bornés et de sa ville chérie de New York (pour la première fois depuis 1975 pour un tournage, à l’époque) pour faire une comédie musicale pleine d’entrain où aucun personnage ne prend jamais assez d’importance pour mériter le titre de « rôle principal ». Le ton reste très « allenien » et les personnages se coupent toujours allègrement la parole, mais on se raccroche aux repères connus et on peut se complaire dedans, malgré toutes les péripéties jamais complètement guillerettes d’une part, ni même ébauchées de l’autre.

Dimanche

 Тёмный мир