L’écriture automatique a le charme du n’importe quoi… Trouver ce poème bon ? C’est presque hors de propos. Je voudrais changer des choses, mais il n’est vrai que dans l’état d’esprit libéré dans lequel j’étais, et ça, je ne peux pas y manquer de respect. En fait, je n’étais plus moi. J’espère que celui qui m’a habité, le temps de l’écriture, vous plaira d’autant plus ! Et gros big up à lui, hein.
Crédit pour l’artwork : Two Mountains, par TomPrante
Mes tendres anacoluthes, m’étendre sans acolytes,
Ma mission, ma mie Sion, la Suisse et ses soucis
Ne sont que d’autres montagnes sous mes pas
De neiges et de pics et pêche à la ligne pointillée
Descendant des à-pics à ma volonté
Vol honté, auto-plagiat, mémoire indiffisuelle,
Mots morts, la vie vit qui se pâme cramoisie,
Devant l’incompréhension de tant de foisons,
Sont parti-re d’ailes, partir politiques, pas retire oligarchique,
Partant, partance, Flugzeug, et mon départ de voie,
Je m’en vaille la peine, ma peine s’en voit,
Elle se tord et gémit dans les tréfonds de casseroles
J’en bats deux au fond de ma cervelle, celle
Qui me sert à pondre cette merde,
Art tistique, pondéral, charge utile, ines utiles,
Mordor, pensée, Fleurpouvoir, lampe et sa lueur
M’exasperdent leur chemin et je vois que j’ai sauté un mot
À saute-mouton, je ne fais sens qu’à la recrudescence
De
Mon
Inévolutio
n
.
Étrange.
On peut aussi tester aujourd’hui avec l’écriture inductive de nos claviers de portable.
Le correcteur de ma tablette est tellement saturé qu’il tourne en rond. Mais ouais, j’ai écrit ce poème en mode correcteur. Je n’y pensais pas mais c’est parfait !
[…] Inévolution (129 mots), pure écriture automatique ; […]