Lundi
Village of the Giants
Lent et amateur, portrait d’aberrations scientifiques comme cinématographiques, ce film paraît avoir été réalisé par les mêmes personnages stupides qu’il dépeint. Du gâchis de temps et de musique tant elle est ennuyeuse et ratée dans ce qu’elle voulait de hippie. Les illusions d’optique auraient pu être son point fort mais elles sont autant réussies que le reste.
Mardi
Les désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire
Un fantastique film fantastique où les frontières géographiques réelles et imaginaires se mêlent harmonieusement pour créer un univers fantasmagorique où il est impossible de faire la part du vrai et du faux. Même après de nombreux visionnages, des mystères mineurs cachés par une intrigue apparemment simple mais très trompeuse sont toujours révélés…et d’autres produits de l’esprit bizarre de Lemony Snicket, auteur des livres à l’origine du film, sont toujours irrésolus…Vision imaginaire et pessimiste d’un monde qui fait abstraction de l’espace et de la raison, ce film n’est que magnifié par les magnifiques mises en scènes pleines de costumes d’une époque révolue…et pas encore vécue par l’homme. Les amateurs de Jim Carrey apprécieront de le voir dans un rôle toujours grimaçant mais enfin intelligent.
Mercredi
À l'aube du 6ème jour
Juste un Schwarzy très basique où on a intégré une intrigue complexe. Effréné et violent : fatigant.
Jeudi
Man on the Moon
Émouvant et si précis sur le personnage dont il est la biographie, ce film dépeint avec naturel toutes les étapes de la vie de cette personne exceptionnelle qu’était Andy Kaufman. A ne pas manquer si on veut être témoin d’un Jim Carrey dans un rôle si touchant et complexe où on le voit sombrer dans l’incrédibilité. Un de ces films où les personnages supplantent les acteurs sur la scène et où le spectateur ne peut être que complètement immergé. Sans oublier Danny DeVito, toujours fidèle à son réalisme et complètement ancré dans l’irréalité des autres personnages.
Vendredi
Quadrophenia
Samedi
Rock Forever
Dimanche
Chute libre
Un bon film policier où toutes les folies servent de prétexte à une phrase ou un geste hors-norme pour le cinéma (surtout américain) et souvent bien intéressant pour la philosophie qu’il inspire. Et plutôt que de finir avec le « brio » habituel des thrillers à pop-corn, le spectateur a droit à un dernier sermon avant une fin moins bête que d’habitude. Un film qui a l’audace du sens caché dans un style cinématographique rase-moquette.
[…] un remake de Rock of Ages dans un autre genre, avec une actrice commune mais pas la principale, avec Julianne Hough, malgré […]
[…] Les désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire […]